Bon voilà que cette nouvelle "affaire d'état" qui s'approche de Don Sarkorleone va au moins m'apprendre une chose : à écrire correctement le nom du Kazakhstan , moi qui ne sait jamais où mettre les h muets ...

On en entendra sûrement parler par épisodes

alors on va pas trop se prendre le chou tout de suite pour en comprendre les détails, hein ...

Mais je viens de tomber sur un résumé succinct qui me semble pouvoir faire parfaitement l'affaire pour le moment ... Alors voilà, c'est cadeau :
Autant vous le dire tout de suite, si les 11 affaires Sarkozy (le résumé est ici) vous donnent mal au crâne, celle-ci est garantie "100% migraine assurée" puisqu'il s'agit d'une nouvelle affaire de soupçons de rétrocommissions dans le cadre d'un marché passé entre la France et le Kazakhstan pour la vente d'hélicoptères. Et qui dit rétrocommissions, dit intermédiaires et conseillers de l'ombre. C'est-à-dire une cascade de noms propres jusqu'ici inconnus. Ainsi, avec les hélicos du Kazakhstan, vous allez faire connaissance avec un ex-collaborateur de Sarkozy (Jean-François Etienne des Rosaies), l'avocate de ce conseiller (Catherine Degoul), une assistante de Claude Guéant (Nathalie Gonzalez-Prado), le président du Kazakhstan (Noursoultan Nazarbaïev), le premier ministre kazakh (Karim Massimov), des intermédiaires kazakhs (Alexander Machkevitch et Alijan Ibragimov), un riche homme d’affaires (Pathok Chodiev). Et enfin, le président du Sénat belge (non, ce n'est pas une blague), qui s'appelle Armand De Decker.
Inutile de recopier tous ces noms propres sur un papier, on va vous la faire simple (et de toute façon, comme ce feuilleton est promis à un bel avenir, vous aurez tout le temps de vous familiariser avec ces nouveaux personnages). Depuis le printemps 2012, deux juges d'instruction enquêtent sur des faits de "blanchiment en bande organisée", "corruption d’agents publics étrangers", "complicité et recel". Objet de l'enquête ? Des contrats signés en 2010 entre la France et le Kazakhstan, comprenant la livraison de 45 hélicoptères de marques Eurocopter et 95 locomotives, pour une somme importante de 2 milliards d'euros.
Dans cette affaire judiciaire jusque-là inconnue, un conseiller de Sarkozy et une assistante de Claude Guéant ont été placés en garde à vue. Car Tracfin, la cellule anti-blanchiment de Bercy, a signalé, en avril 2012, au parquet de Paris, le versement de fonds suspects, plus de 300 000 euros, sur le compte de l'ancien collaborateur de l'Elysée. La justice soupçonne le versement de rétrocommissions dans le cadre de cette vente d'hélicoptères.
Et l'affaire semble "explosive" selon Le Monde, car "Nicolas Sarkozy est lui-même soupçonné d’avoir fait pression en 2011 sur le Sénat belge, à la demande du président kazakh, afin d’adoucir le sort judiciaire d’hommes d’affaires d’origine kazakhe poursuivis en Belgique… et de permettre la conclusion de ces mirifiques contrats". En clair, le président du Kazakhstan aurait conditionné la vente du marché d'hélicos à une intervention directe de l'Elysée, auprès du Sénat belge, pour que des hommes d'affaires proches du président kazakh, poursuivis en Belgique pour des faits de corruption, échappent à la prison. Ce qui a été le cas : ces oligarques kazakhs ont bénéficié d'une disposition, votée en catastrophe par le Sénat belge en 2011, qui stipule qu'une enquête peut-être stoppée moyennant une forte amende.
Sarkozy aurait-il fait pression, par des intermédiaires, sur le président du Sénat belge pour satisfaire les exigences du président kazakh ? Des rétrocommissions ont-elles été versées au conseiller de Sarkozy en marge du contrat, contre cet échange de bons procédés ? La nouvelle affaire des hélicos kazakhs ne fait que commencer...
c'est un bout de cet article d'asi